Architecte de formation, Claude Viseux est d’abord un peintre. C’est le grand marchand parisien René Drouin qui le premier l’encouragera à montrer l’autre facette de son art : son travail sur le métal. Dès 1954, sa sculpture protéiforme, onirique, fantastique, qui s’inscrit dans la veine surréaliste (il est l’ami de Max Ernst, Man Ray, Francis Ponge, Henri Michaux…) se verra couronnée par une exposition à New York, dans la galerie Léo Castelli. Membre éminent d’une certaine école française (César, Féraud, Tinguely…) il élabore un cheminement artistique singulier, marqué par son refus de choisir une forme, passant de l’architecture à la sculpture, sans oublier la peinture.