« Sigillée » est redevenu un nom commun depuis que Pierre Bayle, potier et Méditerranéen, décide, dans les années 1970, de retrouver l’antique pratique de la poterie vernie d’engobe et enfumée pour en faire l’exclusif moyen de réaliser son oeuvre. Une maîtrise exceptionnelle du tournage, un four construit à l’image de celui, pré-romain, de Loul Combres, une méthode d’obtention des vernis améliorée par les conseils de Montagu, une terre choisie claire pour donner de l’intensité à la couleur et aux noirs qui la couvrent, et l’on aura à peu près tout dit sur la technique de celui qui s’impose dès les années 1980 comme le maître de la céramique sigillée.